Le brâme des cerfs
Ils avaient attendu que le soleil décline pour s'enfoncer dans les forêts montagneuses
A. connaissait les chemins perdus qui allaient les mener à la vallée des cerfs
Ils se sont posés là, quand la nuit doucement les enveloppait
Ils ont déplié le pique-nique improvisé, mais il fallait arrêter de froisser les papiers de peur d'effrayer les animaux sauvages
Alors, dans le silence de la montagne, ils ont attendu.
La nuit d'encre les aveuglait, mais cela les rendaient attentifs au moindre hululement, aux bruissements feuillus, aux sons étrangers...
Puis au loin, un premier brâme de cerf, long et puissant emplit le vide crépusculaire...
Puis un deuxième lui répondit un écho, ouvrant la partition d'une polyphonie sauvage.
Les cervidés étaient-ils dix, vingt, cent? Ils se sentirent tout petits devant cette nature inconnue.
Ils firent l'expérience d'un nouveau monde...